Le principe est de créer un label réunissant des critères permettant :
- d’aider les contributeurs et les partenaires (publics ou privés) à comprendre les valeurs et le fonctionnement du commun
- de trouver d’autres communs avec des intérêts similaires
- d’attirer des contributeurs vers le commun
- de créer un réseau de communs labellisés pour faciliter les transactions
Pour utiliser la Licence Contributive Commons, un commun pourra s’auto-évaluer à l’aide des critères de ce label.
On peut également envisager que pour pouvoir accéder à une version « validée » de ce label, un commun devra nécessairement avoir rédigé son code social (décrivant les faisceaux et une matrice de réciprocité) afin de permettre à une communauté de pairs d’évaluer le-dit commun.
Label ou autolabel ?
Suivants les contextes et les objectifs des communautés de pairs, l’idée du label pourrait être étendue à un « autolabel » permettant de sélectionner des critères variés issus du code social. Cela permettrait d’étendre l’outil au-delà des critères de la Contributive Commons pour que chacun puisse s’en emparer selon les différents types d’évaluations recherchées. Dans l’idéal, pour s’affranchir de l’idée d’un label centralisé par une instance éloignée du terrain, un Système participatif de garantie permettrait de mettre en place une auto-labellisation par les pairs adaptée aux différents contextes et types de communs.
Exemple : les communs « libres »
Voir les 6 ingrédients d’Unisson qui examinent 6 critères :
- le type de gouvernance choisie par la communauté
- les conditions de contribution
- les modalités de partage des ressources
- le cadre juridique choisi par le commun pour assurer sa préservation
- la logique de financement et de redistribution financière dans le commun
- les modalités prévues pour créer des partenariats